Une émission excellemment bien faite sur les DYS que KESKI vous recommande !

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« C’est pas sorcier » émission du dimanche 24 juin 2012 spéciale troubles DYS à visionner sur internet

Il vous suffit de taper le nom de l’émission et plusieurs sites vous proposent de la visionner.

Extraits :

lls ont du mal à lire, à écrire, à compter, à coordonner leurs gestes ou encore à s’exprimer de manière cohérente. « C’est pas sorcier » s’intéresse aujourd’hui aux enfants atteints de ce que l’on appelle les « troubles dys ». Qu’il s’agisse de dyslexie, de dyspraxie, de dysphasie, de dyscalculie, de dysorthographie, ils seraient en France entre 10 et 15% à souffrir de tels troubles de l’apprentissage. Des handicaps invisibles, qui peuvent aboutir à un échec scolaire massif et à une grande souffrance morale s’ils ne sont pas bien pris en charge. Pour comprendre à quel point ces troubles occupent une place importante dans la vie des enfants qui en sont atteints, Fred va rencontrer de jeunes patients et les adultes impliqués dans leur accompagnement. Jamy, lui, va installer son laboratoire au Neurospin, un centre de référence en imagerie cérébrale près de Paris, où l’on étudie notamment le fonctionnement du cerveau des personnes « dys ».

 

Des mots sur les maux

Fred se rend à l’école du CERENE, dans le 17ème arrondissement de Paris, qui accueille exclusivement des enfants atteints de troubles « dys » en très grande difficulté. Aujourd’hui encore, les troubles « dys » sont mal connus… Les enfants qui en sont atteints sont souvent considérés en milieu scolaire comme des bons à rien ou des fainéants. Aux côtés du neuropsychologue Hervé Glasel, Fred découvre comment établir un diagnostic précis – étape essentielle pour accompagner au mieux les jeunes patients. Jamy se plonge quant à lui dans les circonvolutions de notre cerveau pour décrypter l’origine de ces troubles multiples et variés.

 

La dyslexie – le cerveau en toutes lettres

La dyslexie est sans doute le plus fréquent des troubles « dys » : elle toucherait, selon les estimations, entre 6 et 8% des enfants d’une même tranche d’âge. Les enfants qui en sont atteints ont de grandes difficultés à lire et à écrire sans faire de fautes. Mais par la rééducation, ils parviennent à surmonter en partie ce handicap. C’est le cas de Quentin, 12 ans ½, que Fred rencontre lors d’une séance chez l’orthophoniste Marie-Noëlle Idiart.
Pour un bon lecteur, lire semble presque magique : il suffit de poser le regard sur un mot et notre cerveau nous donne accès à son sens et à sa prononciation sans le moindre effort… Et pourtant, c’est loin d’être aussi simple ! Jamy nous décrit l’une après l’autre toutes les étapes de la lecture dans notre cerveau. Maquette à l’appui, il nous montre comment le moindre petit grain de sable dans ce système complexe peut l’empêcher de fonctionner…

 

La dyspraxie – « Je suis maladroit »

Fred a rendez-vous avec Manon, 10 ans, qui est dyspraxique. La dyspraxie est un défaut de coordination des gestes : l’enfant est anormalement maladroit ; il ne peut effectuer correctement des gestes qu’il conçoit pourtant très bien.
La dyspraxie est peu connue, et pourtant, elle toucherait près de 5% des enfants, surtout des petits garçons. Aux côtés de Manon et de son père, Fred découvre les difficultés quotidiennes de ces jeunes dyspraxiques, mais aussi certaines solutions mises en œuvre

pour les contourner.

Jamy, de son côté, nous démontre qu’un geste apparemment simple comme lancer une balle ou tenir une fourchette est en réalité très complexe : presque tout notre cerveau est impliqué à chacun de nos mouvements ! Habituellement, cela se fait sans que nous ayons à y réfléchir, mais pour un enfant dyspraxique, ce n’est pas si évident…

 

Grandir avec une « dys »

A l’école comme à la maison, les enfants atteints de troubles « dys » doivent à tout prix bénéficier d’adaptations particulières pour compenser leurs difficultés et leur permettre de mieux se concentrer sur les apprentissages fondamentaux. Ces méthodes adaptées sont privilégiées dans les écoles spécialisées comme celle du CERENE, à Paris mais peuvent aussi être appliquées dans les écoles classiques. Ces enfants « dys-fférents » peuvent réussir leur scolarité et des études supérieures. C’est le cas de Chloé, 23 ans, qui malgré une dyslexie sévère, a réussi à faire des études et à trouver un métier qui lui plait beaucoup.